Toutes les solutions sont bonnes à prendre et à déployer rapidement, tel semble être le crédeau affiché du gouvernement en matière de santé.
Les réunions du volet santé du Conseil national de la refondation (CNR) continuent d’avoir lieu un peu partout sur le territoire. Et le ministre de la Santé et de la Prévention assiste aux premières restitutions des groupes de travail.
Après celle à Paris en début de semaine, il était ce vendredi 25 novembre à Chantilly (Oise) et il se rendra la semaine prochaine à La Réunion et à Mayotte.
De quoi alimenter la fameuse boîte à outils chère au ministère de la Santé. D’après ce dernier, 200 réunions sont déjà organisées et programmées et Ségur en espère 300 au total avant la fin de l’année.
Quatre grands thèmes sont abordés au cours de ces réunions : l’accès à un médecin traitant, l’organisation de la permanence des soins, l’attractivité des métiers de la santé et la prévention. Mais les territoires sont libres d’ajouter des thématiques explique le ministère, à l’image de la Bretagne qui a choisi de parler aussi de santé mentale ou de la Vienne qui discute de la prévention chez les jeunes.
Un bilan étape en janvier
L’objectif est de faire remonter du terrain les initiatives locales déjà existantes ou à créer. D'ores et déjà, le ministère a donc décidé de débloquer pour 2023, 30 millions d’euros, dans le cadre du fonds d’intervention régional (FIR), spécifiquement pour financer le déploiement et l’accompagnement de ces initiatives locales.
« Sans attendre la synthèse finale du CNR, nous faisons passer le message aux ARS que toutes les initiatives bonnes à accompagner doivent l’être », a commenté le ministère de la Santé.
Une manière d’avancer sans attendre le bilan étape du CNR santé qui doit avoir lieu dans le courant du mois de janvier avec l’ensemble des parties prenantes, a annoncé Ségur. Avant ça, une première remontée des réunions sera partagée mi-décembre lors d’une réunion du « CNR plénier ».
Les 30 millions dédiés à la mise en place des mesures issues du CNR santé ne sont donc pas prérépartis entre les régions. L’argent ira aux territoires en fonction de leur état d’avancement, explique le ministère tout en précisant que ce budget n’est pas final, « nous rajouterons si besoin ».
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