Sur le tiers payant, MG France se distingue des consignes des autres syndicats. Après le 1er janvier, qui marque une nouvelle étape dans l'extension du TPG, et alors que CSMF, FMF et SML appellent au boycott pur et simple du tiers payant, le syndicat de Claude Leicher a appelé dimanche les généralistes à ne pas pratiquer la dispense d'avance de frais, mais uniquement pour ce qui concerne sa part complémentaire, rendue facultative par le Conseil constitutionnel.
S'agissant de la part Sécu, MG France observe que, de toute façon, 72 % des généralistes pratiquent déjà le tiers payant pour les ALD. Le syndicat demande juste"la disparition des pénalités et rejets divers." Pour la part complémentaire en revanche, il pointe la "complexité" du dispositif, à cause de la "multiplicité des régimes, des contrats et des intervenants", et "surtout en l'absence totale de garantie de paiement". Et MG France de conclure : "Les conditions indispensables à la réalisation du tiers payant sont la simplicité de sa mise en œuvre et la garantie de paiement apportée au professionnel. Ces conditions ne sont pas encore remplies, même pour les régimes obligatoires".
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes