Dix-sept années d’instruction pour aboutir à un non-lieu. C’est la réquisition du parquet de Paris fin juin dernier révélée par Le Parisien du 4 janvier dernier dans l’enquête sur le vaccin contre l’hépatite B mis en cause dans l’apparition de certaines maladies neurologiques et de cas de scléroses en plaques. Aucun lien n’a été établi entre la prise du vaccin et le déclenchement de ces pathologies. L’affaire remonte à 1994 où une vaste campagne avait été lancée par le Gouvernement visant à vacciner plus de 20 millions de Français contre l’hépatite B. Ce virus entraîne des cirrhoses et des cancers du foie. Une soixantaine de victimes dont huit décédées ont été recensées. Trois anciens responsables des laboratoires Sanofi et GSK avaient été mis en examen pour « tromperie aggravée ». En général, les juges d’instruction ont tendance à suivre le parquet dans des dossiers de santé publique. Le procès pénal n’aura donc sans doute vraisemblablement pas lieu.
Enquête sur l’hépatite B, le parquet requiert le non-lieu
Publié le 07/01/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

Crédit photo : BURGER/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Les députés s’accordent sur les cinq critères cumulatifs pour être éligible à l’aide à mourir
Fin de vie : l’article créant un nouveau droit à l’aide active à mourir a été adopté
Évaluation de compétences des médecins retraités, le débat s’enflamme : « Je voudrais bien connaître les résultats de ceux qui exercent »
Fin de vie : les doyens de médecine s’opposent à une formation obligatoire à l’aide à mourir