Pour briser les chaînes de contaminations, l'Assurance maladie ajoute un nouvel outil à son arsenal de lutte contre le Covid-19.
Depuis le 9 février, les personnes testées positives au Covid sont invitées à lister elles-mêmes leurs cas contacts, selon leur période de contagiosité, sur le site de l'Assurance maladie via le nouveau téléservice « Lister mes cas contacts ».
Organiser plus facilement la prise en charge
Cet outil permettra à l'Assurance maladie d'« adresser très rapidement et directement des consignes sanitaires personnalisées à ces personnes contacts, notamment au regard de leur statut vaccinal », peut-on lire dans un communiqué de presse.
Selon l'Assurance maladie, ce téléservice « aidera également à organiser plus facilement leur prise en charge (test, arrêt de travail…). »
« En effet, une fois enregistrées dans la base de données « Contact Covid » de l’Assurance maladie, grâce à la déclaration effectuée par la personne positive, ces personnes contacts pourront plus facilement bénéficier de la prise en charge des tests de dépistage et, en cas d’impossibilité de télétravail, demander un arrêt de travail sur le site declare.ameli.fr », indique l'organisme.
Adaptation du Contact-tracing
Face à la multiplication des cas positifs liée à la vague Omicron et la hausse de cas contacts qui l'avait accompagnée, l'Assurance maladie avait déjà adapté, mi-janvier, son dispositif de « Contact-tracing ».
Pour pouvoir continuer à agir rapidement, l'Assurance maladie avait en effet choisi de recourir principalement aux SMS. Ainsi, sous un délai maximal de douze heures après le résultat d'un test, la personne positive au Covid-19 recevait un premier SMS de l’Assurance maladie pour l’informer qu'elle allait être recontactée par SMS ou par téléphone.
Sous 24 heures, un nouveau SMS était envoyé avec des consignes sanitaires adaptées à son schéma vaccinal avec un lien renvoyant vers des pages d’informations d'Ameli.fr. Lorsque la personne positive était contactée par SMS, elle devait également prévenir elle-même ses éventuels cas contacts. Il n'existait pas encore de service adapté.
Par ailleurs, la présentation du SMS servait de justificatif aux personnes positives pour la réalisation des tests demandés.
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