Pour prendre leur première inscription, les nouveaux étudiants en médecine doivent, présenter un certificat de revaccination. Or ce certificat n’est valable que s’il émane de l’Académie ou de l’Institut de la rue Ballu. S’il est délivré par un praticien étranger à ces deux établissements, il ne vaut rien, disent les bureaux du secrétariat de la Faculté, se conformant à une circulaire ministérielle du 31 janvier 1891.
Frappé du discrédit qu’une telle mesure semble jeter sur les praticiens, alors surtout que le vaccin qu’ils emploient provient généralement des deux sources citées plus haut, M. le docteur R. Jamin, président du Syndicat des médecins de la Seine, s’est adressé à M. le ministre de l’Instruction publique pour lui demander de faire cesser cet état de choses.
Le ministre vient de l’informer qu’il ne peut que maintenir la circulaire incriminée, mais que, pour certains cas dans lesquels une interprétation littérale du règlement semble trop excessive, le doyen de la Faculté de médecine resterait juge de la question.
(Chronique Médicale, 1901)
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive