Les ruptures de médicaments concernent également les pharmacies hospitalières. Selon une enquête du SNPHARE, quatre heures par semaine sont consacrées par 55 % des pharmaciens hospitaliers à gérer les pénuries. Pour 35 % d'entre eux, ce temps dépasse même six heures par semaine. Le paracétamol ou l'amoxicilline sont loin d'être les seuls médicaments concernés. Des difficultés d'approvisionnement voire de délivrance sont observées avec des médicaments d'urgence vitale comme l'isoprénaline. Enfin les dispositifs médicaux connaissent aussi des ruptures comme les lames de laryngoscope indispensables lors de la procédure d'intubation. L'impact du temps passé à gérer les ruptures n'est pas sans conséquence. Pour 46 % des pharmaciens hospitaliers, c'est le métier « qui s'en retrouve tout simplement dénaturé ». Enfin, les pharmaciens regrettent un « manque criant d'information des laboratoires sur les causes des ruptures, l'absence de visibilité sur les semaines et mois à venir ».
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