Pour le toujours président d'Unicancer (réélu pour trois ans) Jean-Yves Blay, le Conseil national de la refondation sera utile pour repasser les plats de la présidentielle, à savoir remettre sur la table de la concertation des propositions importantes pour la fédération des centres de lutte contre le cancer. Alors que Unicancer exprime sa satisfaction sur l'accord qui vient d'être signé avec la puissance publique sur la transposition de la revalorisation du point d'indice de la fonction publique, avec effet rétroactif à juillet 2022, la fédération regrette la persistance de la distorsion du coefficient de minoration entre ses tarifs qui sont inférieurs de 1,6 % par rapport à ceux du public. « Alors même que les CLCC sont désormais tous publics, cette différence n'est plus d'actualité », commente Jean-Yves Blay. Comme les autres fédérations hospitalières, Unicancer réclame aussi un protocole de pluriannualité afin d'avoir d'avoir une visibilité des tarifs des établissements sur plusieurs années. Les axes de travail de travail durant le CNR pour la fédération porteront sur la prise en charge coordonnée sur tous les territoires, le modèle de décision médicale agile et l'attractivité des carrières.
Hausse d'activité de 6%
Concernant l'activité, les lits fermés pendant l’été représentaient 7%, avec près de 20% de lits fermés dans les CLCC de taille importante. Quant aux postes paramédicaux vacants dans les CLCC, on en recense 10 % chez les IDE, 4 % chez les IDE Spécialisées (IADE, IBODE) et 6,6 % chez les Manipulateur(trice)s en électroradiologie médical. Les IPA devraient contribuer à réduire le fardeau. Les CLLC en comptent 45. Satisfecit du président Blay, les vacances de postes n'ont pas empêché la hausse de l'activité qui a été de 6 % de 2019 à 2021, durée de l'exercice du conseil d'administration. Les ressources humaines semblent une préoccupation de la fédération : « La sociologie de nos salariés évolue. »
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