La e-cigarette, autorisée à la vente par marquage CE et soumise à la même réglementation que le tabac pour la publicité, ne fera sans doute jamais l'objet d'une demande d'AMM comme médicament. « Un essai clinique pour le dossier d'AMM demande de contrôler trop de variables, types d’e-cigarette, atomiseurs, liquides », explique Jacques Le Houezec, tabacologue et formateur à la e-cigarette.
Sans AMM, difficile de plaider un remboursement comme pour les substituts nicotiniques. Ce n'est pas un problème, rassurent les spécialistes. « L'aspect financier est un frein pour les substituts nicotiniques en pharmacie, ça ne l'est pas n'est pas pour la e-cigarette », rapporte le Pr Bertrand Dautzenberg. « Après l'achat de l'équipement, le budget consacré à la vape reste bien inférieur, environ 30 euros par mois contre 300 euros pour la cigarette, abonde Jacques Le Houezec. Le vapotage se rapproche le plus du plaisir de fumer. Fumer, c'est un comportement, pas une maladie. La médicalisation du sevrage peut faire fuir ».
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