La chimiohyperthermie intrapéritonéale (Chip) indiquée dans le traitement initial des cancers de l'ovaire localement avancés est réalisée en France dans une vingtaine de centres experts. Uniquement en cas de chirurgie d'exérèse complète d'intervalle (après trois cycles de chimiothérapie), elle consiste en fin d'intervention à faire un bain de chimiothérapie par platine de l’abdomen à la température de 42 °C durant une heure et demie. Cette technique, non dénuée de risque, augmente la survie sans récidive mais aussi la survie globale de près d'un an (46 versus 34 mois) [1]. Les recommandations ont intégré cette option au stade initial en 2023. La Chip pourrait être étendue aux récidives, comme le montre l'étude internationale ChipOR, dont plusieurs centres français, avec une augmentation de la survie sans récidive et de la survie globale de près d'un an (54 versus 46 mois).
(1) W.J. Van Driel Wjet al. N Engl J Med. 2018;378(14):1363-4
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