Les deux paramètres, taille et poids, augmentent depuis plusieurs générations dans les pays à haut revenu. C’est maintenant aussi le cas dans les pays en développement. Qu’en est-il de leur effet sur la survenue du cancer de l’ovaire ? C’est un sujet qui a été étudié, mais jusqu’ici, les résultats sont disparates. Un groupe d’Oxford (« Collaborative Group on Epidemiological Studies of Ovarian Cancer »), a réuni les études, publiées ou non, décrivant les relations entre cancer de l’ovaire et les paramètres anthropométriques.
Ils ont travaillé sur les données de 25 157 femmes ayant un cancer de l’ovaire et sur 181 311 témoins. Ce qui est tiré de 47 études épidémiologiques. Le risque relatif (RR) de cancer de l’ovaire en fonction de la taille et de l’IMC a donc été calculé. Ce qui a fait apparaître le lien.
Ainsi, pour 5 centimètres supplémentaires, le RR de cancer de l’ovaire est de 1,07 (p ‹ 0,001). Une relation qui n’est pas modifiée par des ajustements pour l’âge, l’année de naissance, l’éducation, l’âge aux premières règles ou à la ménopause, la parité, le tabagisme, la consommation d’alcool, la notion d’une hystérectomie, l’usage des contraceptifs oraux, ni même par un antécédent familial au premier degré de cancer de l’ovaire.
Et le RR de cancer de l’ovaire pour une augmentation de 5 kg/m2 d’IMC est de 1,10 (p ‹ 0,001).
« PLoS Medicine », Volume 9(4), April 2012.
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