La rosuvastatine prescrite précocement et à haute dose permettrait de limiter la survenue de néphropathie suite à l’injection de produit de contraste lors de l’angiographie au cours du syndrome coronaire aigu (SCA). Ce sont les résultats de la PRATO-ASC study, menée chez 543 sujets sous la direction du Dr Anna Toso, et présentés lors du 62e congrès de l’American College of Cardiology (ACC).
En raison des propriétés pléiotropiques des statines, à la fois anti-oxydantes, anti-inflammatoires et anti-thrombotiques, les chercheurs ont fait l’hypothèse qu’elles pourraient être bénéfiques sur la fonction endothéliale et sur la réduction du stress oxydatif.
La rosuvastatine à forte dose (40 mg IV puis 20 mg/jour) était associée aux mesures standards (hydratation et N acétylcystéine) chez des patients n’en ayant jamais pris et candidats à une angiographie pour syndrome coronaire aigu après consultation aux urgences. De l’aspirine (300 mg IV puis 100 mg/jour) et du clopidogrel (600 mg IV puis 150 mg/jour) étaient également administrés.
Les auteurs soulignent l’importance de donner la statine très précocement, si possible dès l’admission et au plus tard avant l’angiographie, afin de limiter les complications rénales suite à l’injection de produit de contraste.
Congrès de l’ACC, du 9 au 11 mars 2013, San Francisco.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024