Deux études, l’une européenne (EU-PACT) l’autre américaine (COAG), ont évalué l’intérêt d’une approche personnalisée utilisant le génotypage de gènes impliqués dans la variabilité de la réponse aux AVK. Elles ont testé deux algorithmes pharmacogénétiques de personnalisation des doses versus une initiation classique. À 3 mois l’étude européenne est favorable au génotypage (67 % du temps dans l’INR cible versus 60 %). Mais l’étude américaine ne met pas en évidence de différence à 4 semaines (45 % du temps dans l’INR cible dans les deux bras). Ces discordances seraient liées au fait que l’algorithme européen était plus adapté à la population. Si ces résultats ne ferment pas la porte au génotypage, ils peinent néanmoins à convaincre.
M. Pirmohamed et al. A Randomized Trial Comparing Genotype-Guided Dosing of Warfarin to Standard Dosing (EU-PACT).
S. Kimmel et al. The Clarification of Optimal Anticoagulation through Genetics (COAG) Trial.
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