Une étude longitudinale sur une grande cohorte indique qu’une élévation de l’acide urique sérique s’associe à une augmentation des maladies cardiovasculaires. Comme l’influence de l’uricémie sur l’incidence des pathologies cardiovasculaires est sujette à discussions, Thornley et coll. (Nouvelle Zélande), ont étudié 78 707 personnes en bonne santé à l’inclusion. Entre 2006 et 2009, 1 328 événements cardiovasculaires sont survenus. Après ajustement pour les facteurs confondants, une différence de deux déviations standards dans l’uricémie (0,45 versus 0,27 mmol/l) est associée à un risque relatif de 1,56 (IC 95 % ;1,32 -1,84). Il est plus que le double du risque associé à une modification de deux DS du HDL (RR de 1,22). Et ce risque trouvé pour l’hyperuricémie est un tiers plus élevé que celui associé à l’élévation de l’hémoglobine glyquée (RR 1,41).
Rheumatology, janvier 2013(1) :135-42.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024