Sur un modèle animal expérimental des chercheurs de l’université UCLA en Californie viennent de montrer qu’une protéine de synthèse mimant en partie l’activité de la lipoprotéine HDL (« bon cholestérol ») permet de réduire la production de lipides oxydés et améliore l’hypertension artérielle pulmonaire.
Alors que les lipides oxydés sont plutôt connus pour leur rôle délétère dans l’athérosclérose, « cette étude montre également comment les particules lipidiques oxydées contribuent au développement d’une hypertension artérielle pulmonaire », a expliqué le Dr Mansoureh Eghbali, auteur principal, et professeur associé d’anesthésie à l’Ecole de médecine David Geffen (UCLA, Californie) dont les résultats viennent d’être publiés dans la dernière édition de « Circulation ».
Les chercheurs ont utilisé un petit peptide, le peptide 4F qui mime l’action de l’ApoA1, principal constituant de la lipoprotéine HDL et montré que son administration chez les rats améliore la fonction cardiaque et pulmonaire. Plus spécifiquement, le peptide restaure l’expression d’un micro-ARN 193 impliqué dans la production des lipides oxydés.
En restaurant cette expression à son potentiel maximal, les chercheurs ont réduit la quantité de lipides oxydés circulants et amélioré l’HTAP.
Apolipoprotein A-I Mimetic Peptide 4F Rescues Pulmonary Hypertension by Inducing MicroRNA-193-3p. Mansoureh Eghbali et all. Circulation. 2014;130:776-785
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