Les nouveaux anticoagulants à action directe (AOD : dabigatran et rivaroxaban) ne présentent pas plus de risque hémorragique sévère, d’AVC ischémique, d’embolie ischémique et d’infarctus que les antivitamines K selon deux études menées conjointement par l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la caisse nationale d’assurance-maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). La première étude, « en vie réelle », NACORA-BR, comparait les événements survenus aux patients « naïfs » qui initiaient un traitement d’AVK (n=49 000) à ceux de patients naïfs initiant un traitement par AOD (22 000). La seconde, NACORA-Switch était une étude cas contrôle dans laquelle 9 500 patients initialement sous AVK, et changeant de traitement pour un AOD, étaient appariés à 15 300 patients « non-switch » restant sous AVK. Aucun surrisque significatif n’a été observé dans les deux études. Les auteurs restent cependant prudents, et rappellent que les périodes d’observation de ces deux travaux étaient de moins de quatre mois.
Anticoagulants oraux à action directe
Pas de surrisque hémorragique, selon l’ANSM
Publié le 07/07/2014
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9341
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