Des recommandations pour la prise en charge du cholestérol plasmatique ont été proposées en novembre 2013 en Amérique du Nord et en février 2014 en Angleterre. Elles ont deux points communs : absence de valeur cible de LDL et utilisation exclusive d’une statine à dose proportionnelle au risque cardiovasculaire.
Ces recommandations devaient en effet prendre en considération l’ensemble des données disponibles et les auteurs, dont des méthodologistes indépendants et des représentants de groupe de patients, ne devaient retenir que les méta-analyses et, en leur absence, en effectuer une.
Les Américains expliquent la raison de l’abandon des cibles par le fait qu’il n’y a aucune donnée pertinente qui valide une quelconque cible lipidique.
Concernant l’emploi exclusif d’une statine, les auteurs précisent que « les autres traitements... n’ont pas un rapport bénéfice risque suffisant ou suffisamment évalué pour pouvoir être proposés ». Les Anglais, quant à eux, font la liste des traitements modifiant la valeur plasmatique des paramètres lipidiques, seuls ou en association, et écrivent qu’aucun d’eux, hors statines n’a de place « en prévention primaire, en prévention secondaire, chez les insuffisants rénaux, chez les diabétiques de type 1 et les diabétiques de type 2 ».
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