La Fédération française de cardiologie (FFC) a officiellement remis aux autorités son Livre blanc « Pour un plan cœur ». Porté par 21 associations, un réseau de professionnel de santé et plus de 500 000 patients, le Libre Blanc « Pour un plan cœur » constitue la première étape d’une démarche pour une stratégie nationale de lutte contre les maladies cardiovasculaires. Les recommandations « phares » s’articulent autour de 7 axes : mieux répondre à l’urgence ; accompagner les cardiaques dans la réadaptation ; lutter contre les inégalités dans la prise en charge ; faciliter les démarches administratives des malades cardiaques congénitaux ; se réinsérer après la maladie ; développer une politique de recherche prioritaire en santé cardiovasculaire et améliorer les systèmes de prévention.
La FFC rappelle qu’il est crucial de former le grand public à la reconnaissance des signes d’alerte de l’infarctus et de l’AVC et d’appliquer la loi prévoyant l’initiation aux gestes qui sauvent, dans les écoles primaires. « Il est nécessaire de raccourcir le délai entre les signes et le premier contact médical », explique le Pr Gérard Helft, membre du conseil d’administration de la FFC. La présence de défibrillateurs dans les lieux publics, commerces, entreprises et les zones éloignées des hôpitaux, est préconisée.
Le Livre blanc soulève également la question des inégalités notamment de la prise en charge inégale des maladies cardiovasculaires chez les femmes. Selon le Pr Claire Mounier-Vehier, 1er vice-présidente de la FFC, il faut adapter la prévention cardiovasculaire à la population féminine, « cibler les périodes clés : contraception, grossesse et ménopause ». Cela passe par la sensibilisation et la formation des professionnels de santé.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024