Chaque année, en France, une personne sur 1 000 est touchée par la phlébite ; 3 sur 1 000 chez les plus de 75 ans. À l’occasion du 48e congrès du Collège français de pathologie vasculaire, Bayer HealthCare a lancé une campagne* nationale de sensibilisation sur les symptômes de la phlébite.
Un clip musical – téléchargeable sur le site www.laphlebite.fr et sur Youtube – explique en chanson la phlébite, ses manifestations et ses complications. Il est également décliné en spot radio de 25 et 50 secondes. Des affiches et des livrets d’information sont également mis à disposition du grand public dans les cabinets médicaux et services de cardiologie à l’hôpital.
Une étude en ligne
Une large majorité de Français connaît la phlébite. D’après une étude Ifop/Bayer HealthCare réalisée en janvier 2014 auprès d’un échantillon de 1 005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas, questionnaire auto-administré en ligne), 85 % des personnes interrogées déclarent en avoir entendu parler. Et 90 % considèrent, à juste titre, que les femmes sujettes aux jambes lourdes et/ou à l’insuffisance veineuse ont un terrain favorable à cette maladie cardiovasculaire. Mais 38 % jugent, à tort, qu’elle touche principalement les femmes. Tandis que sont beaucoup plus marginales les personnes considérant que la phlébite concerne uniquement les personnes ayant des varices (11 %) ou les personnes âgées (9 %).
Quant aux connaissances sur les symptômes de la phlébite, elles se révèlent imprécises. Deux Français sur trois ne peuvent citer les trois principaux signes évocateurs de la maladie : douleurs sourdes au mollet ou à la cuisse, sensation de lourdeurs et gonflement de la jambe.
Des jeunes moins sensibilisés
Parmi les facteurs favorisant la survenue d’une phlébite, l’immobilisation après une intervention chirurgicale est largement citée (83 % des sondés). Les déplacements de longue durée en avion (65 %) et la grossesse (47 %) sont également considérés, à juste titre, comme favorisant le développement de la maladie. A contrario, les insuffisances cardiaques, l’exercice physique trop intense et les cancers apparaissent seulement pour une minorité comme des facteurs de survenue de la maladie (respectivement 30 %, 10 % et 5 % de citations). Globalement, les moins de 25 ans manifestent des connaissances moins précises que leurs aînés, quels que soient les aspects de la phlébite étudiés.
La phlébite dont les conséquences peuvent être graves (embolie pulmonaire, notamment), nécessite une consultation médicale en urgence, dès l’apparition des premiers symptômes : 93 % des personnes interrogées en sont conscientes. Pour prévenir l’apparition de la maladie, faire de l’activité physique (53 % de citations) et mettre des bas de contention (44 %) sont considérés comme les meilleures pratiques. Enfin, les effets du tabac et de l’alimentation semblent moins connus : seulement 30 % des sondés considèrent qu’éviter de fumer et manger équilibré permettent de prévenir la phlébite.
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