Le vorapaxar (Zontivity), premier antagoniste des récepteurs plaquettaires de la thrombine (PAR-1), a obtenu une AMM aux Etats-Unis. Il est indiqué en prévention secondaire après infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral d’origine ischémique. Son mécanisme d’action est différent de celui de l’aspirine et des inhibiteurs du récepteur plaquettaire P2Y12 (clopidogrel, ticagrelor, prasugrel). Le vorapaxar inhibe en effet l’agrégation induite par le peptide agoniste du récepteur de la thrombine mais pas l’agrégation induite par l’ADP, l’acide arachidonique ou le collagène. Il est doté d’une longue demi-vie (plus de 100 heures) et d’une très grande biodisponibilité (85 %).
L’étude TRACER (Tricoci P, et coll. N Engl J Med 2012) a porté sur des syndromes coronaires aigus sans sus-décalage de ST, l’étude TRA 2°P-TIMI 50 sur la prévention secondaire en post-infarctus (Scirica BM, et coll. Lancet 2012; 380: 1317–1324) et après artériopathie des membres inférieurs (Bonaca MP, et coll. Circulation 2013; 127: 1522–1529). Le vorapaxar représente ainsi une option destinée à réduire le risque au long cours en post-infarctus, la littérature disponible suggérant toutefois une sélection soigneuse des patients pour déterminer le rapport bénéfice/risque du traitement (Cho JR, et coll. Vasc Health Risk Manag 2014).
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