Une étude conduite chez le rat par une équipe américaine et publiée dans le « Journal of the American Heart Association » suggère qu’il est possible, grâce à un cocktail de gènes, de reprogrammer du tissu cicatriciel cardiaque en muscle sain.
Un infarctus du myocarde aboutit à la formation de tissu cicatriciel inefficace pour les contractions du muscle cardiaque. C’est dans ce contexte que des chercheurs américains (Ronald Crystal et coll.) ont cherché à savoir chez le rat s’il est possible de reprogrammer les cellules du tissu cicatriciel en cardiomyocytes fonctionnels et, donc, à améliorer la contraction cardiaque.
Dans un premier temps, grâce à un vecteur, les chercheurs ont transféré dans le cœur de rats malades soit trois formes de gènes du VEGF (facteur de croissance endothéliale vasculaire), soit du matériel inerte. Puis, trois semaines plus tard, les rats ont reçu :
– soit un cocktail de gènes appelé GMT (Gata4, Mef 2c et Tbx5),
– soit du matériel inactif.
Premier résultat : les rats qui ont reçu le cocktail GMT avaient davantage de cellules musculaires que ceux qui ont reçu le matériel inactif ; ils avaient aussi une meilleure fraction d’éjection.
Deuxième résultat : les rats qui avaient reçu à la fois le cocktail GMT et un gène du VEGF avaient une fraction d’éjection quatre fois supérieure à celle des rats n’ayant reçu que le cocktail GMT.
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