- Dr Guillaume Fournier, 30 ans
Originaire de Normandie, où il a fait ses études, amateur de ski depuis l’enfance, il a découvert l’exercice en station il y a trois ans. Et il y est resté. Pour autant, il n’a pas renoncé à son autre passion, le bateau. En hors saison, il exerce en Polynésie française, à Tahiti, avec sa compagne sage-femme. Se déclarant par nature optimiste, il veut espérer en une juste reconnaissance de la médecine de montagne. Dans l’immédiat, il chausse ses skis tous les matins aux aurores avant d’aller ouvrir son cabinet.
- Dr Pierre Mennot, 33 ans
Savoyard d’origine, il s’est lui aussi associé dans le cabinet créé il y a vingt-cinq ans par le Dr Philippe Carrère aux Arcs. Quand il n’est pas en station, il exerce dans les SAMU de Grenoble ou de Lyon. Il termine actuellement une CAMU (Capacité de médecine d’urgence) à Grenoble. Malgré le bonheur qu’il dit prendre dans sa pratique en montagne, il se demande combien de temps il pourra faire supporter à sa famille les incertitudes économiques de son mode d’exercice actuel.
- Dr Christophe Bonneau, 30 ans
Associé temporaire du cabinet des Arcs depuis 2004, ce Réunionnais d’origine, qui a fait ses études de médecine à Lille, profite de l’intersaison pour effectuer des remplacements dans toutes les régions de l’Hexagone. Autant d’occasions d’apprécier, explique-t-il, la diversité tant médicale que culturelle que représente l’exercice de la médecine de montagne et l’autonomie parfois totale qu’il procure. « Pour aimer ça, assure-t-il, il ne faut avoir peur de rien. » Mais l’avenir, reconnaît-il aussi, est incertain.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024