En pratique clinique

Publié le 24/04/2014
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Anti-mTOR

Bilan préthérapeutique : bilan lipidique complet (cholestérol, TG, HDLc, calcul du LDLc), glycémie à jeun, HbA1c.

Prise en charge lipides

• En cas d’anomalie lipidique, démarrer l’hypolipémiant avant d’initier l’anti-mTor. Sinon, suivi toutes les deux semaines lors du premier cycle puis à chaque cycle.

• Traitement des LDLc : la cible est entre 1,9 à 1 g/l, suivant le nombre de facteurs de risque. Contrôler à deux mois. Le choix du traitement : pas n’importe quelle statine. Seules la pravastatine, ou la fluvastatine et la rosuvastatine en deuxième intention (dénuées d’interaction sur le Cyt P450 impliqué dans métabolisme des mTor) sont recommandées. Simvastatine et atorvastatine, inductrice, sont exclues.

• Si TG› 4 g/l et LDLc « normal » par rapport aux facteurs de risque : diététique plus fénofibrate. Si hyper TG plus LDL élevé : avis spécialisé.

Prise en charge glycémique

Fonction du bilan préthérapeutique et des antécédents :

• bilan normal, suivi de la glycémie tous les 15 jours le premier mois puis tous les mois, et de l’HbA1c tous les trois mois ;

• envisager autocontrôle chez le patient à risque : glycémie = [1,1 – 1,25] g/l, HbA1c = [6 – 6,4] % ;

• traiter avec metformine si glycémie = [1,26 – 2] g/l, HbA1c ≥ 6,5 % ;

• intensification du traitement et suivi si le sujet est diabétique ;

• et si hyperglycémie› 2,5 g/l : contrôler la cétonurie et demander avis spécialisé ;

• si non-contrôle sous metformine seule, demander avis diabétologue.

IKT

Vu le risque d’hyper- mais aussi d’hypoglycémies… et l’absence de risque lipidique, on fait un bilan préthérapeutique comprenant glycémie à jeun et HbA1c.

La prise en charge glycémique s’articule ainsi :

• glycémie à jeun tous les 15 jours le premier mois puis tous les mois et HbA1c tous les trois mois ;

• renforcement de l’autosurveillance chez le diabétique connu (risque de détériorations mais aussi d’amélioration) ;

• éducation des patients (non diabétiques) à reconnaître les signes d’hypo et d’hyperglycémie (soif, etc.).


Source : Le Quotidien du Médecin: 9321