Les recommandations

Médecine et nutrition

. Renforcer le dépistage des états pré-diabétiques et du diabète dans les milieux défavorisés pour une meilleure prévention et une prise en charge plus précoce ;

. Informer les praticiens des risques graves liés à l’usage de certains médicaments hypoglycémiants, entre autres les sulfamides, chez les diabétiques en grande précarité

. Améliorer l’alimentation des diabétiques précaires par l’éducation et par une fiche d’information simple et imagée notamment dans les institutions caritatives responsables de la distribution des colis et des repas.

Pédagogie

. Former les personnels non médicaux accueillant des précaires notamment sur le dépistage du diabète

. Introduire une formation médico-psycho-sociale adaptée aux problèmes des personnes précaires dans le cursus des personnels de santé ;

. Inciter, par des affiches éditées en plusieurs langues, les personnes précaires à se renseigner sur leurs problèmes de santé et les choix alimentaires auprès des personnes qui les accueillent habituellement (épiceries et restaurants sociaux, assistantes sociales).

Économie et société

. Comprendre et essayer d’agir sur les causes mêmes de la précarité

. Assurer aux précaires la gratuité des soins médicaux, dentaires et podologiques et un accès libre

aux transports publics

. Maintenir les subventions aux organismes caritatifs pour perpétuer les distributions alimentaires gratuites

. Développer les réseaux de soins pour diabétiques et encourager les patients à s’y intégrer