Mésusage des insulinosécréteurs et impact des hypoglycémies même modérées

Publié le 13/06/2013
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« L’étude menée à Grenoble (1) montre que l’on peut réduire la fréquence des hypoglycémies sévères survenant sous antidiabétiques oraux, vu qu’elles sont en grande partie liées à un mésusage des insulinosécréteurs. Chez les diabétiques de type 2 âgés, encore plus s’ils sont insuffisants rénaux, on devrait désormais proscrire les sulfamides et utiliser le répaglinide avec grande précaution, d’autant que l’on peut utiliser des antidiabétiques ne donnant pas d’hypoglycémies, en l’occurrence les inhibiteurs DDP4, en association avec la metformine. La metformine est en effet souvent sous-utilisée chez ces patients, de manière injustifiée, pour le Pr Penfornis. Alors que chez des patients ayant une fonction rénale stable, elle peut être conservée à dose réduite (1500 mg/j maximum) jusqu’à un débit de filtration glomérulaire de 30 mL/min ».


Source : Bilan spécialistes