Les données générales sur la mortalité donnent lieu à une sous-estimation de la mortalité maternelle. Aussi, une procédure spécifique a été mise en place dans les années 1990, l’Enquête nationale confidentielle avec comité d’experts. On lui a attaché deux grands objectifs : un travail épidémiologique et une étude des circonstances évitables. En 1995 a été créé le Comité National d’Experts sur la Mortalité Maternelle (CNEMM), ayant la mission d’examiner précisément les décès maternels, en s’aidant de l’enquête Nationale Confidentielle sur la mortalité maternelle (ENCMM).
À partir de cette enquête dont a été chargé l’Inserm, on a pu scruter avec précision l’évolution récente.
« La méthodologie est en prise avec les cliniciens, les obstétriciens, les sages-femmes, les anesthésistes-réanimateurs. Cela montre que quand tout le monde s’investit, on obtient une convergence en termes de santé publique, qui produit des résultats », souligne Marie-Hélène Bouvier-Colle.
Le présent rapport, qui est le quatrième, a analysé les données de 2007 à 2009 et les a comparé aux données de 2001 à 2006 (rapport daté de 2010).
« Une méthodologie améliorée de mesure qui doit être pérennisée», expriment les experts.
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