Dans une analyse très récente sur le risque de transmission de la nvMCJ par les produits dérivés du sang, Marc Martin (ANSM) et Jean-Hugues Trouvin (Université Paris-Descartes), rappellent comment l’analyse de risque a été conduite par les autorités françaises tout au long de la période 1990–2010, les hypothèses de travail qui ont été utilisées et révisées au fur et à mesure de l’évolution des connaissances scientifiques. A ce jour, 27 cas de vMCJ ont été identifiés en France, et les dernières projections avancent qu’il pourrait y avoir au total une centaine de cas en France sur une période de 60 ans. En ce qui concerne les produits sanguins labiles, le risque de transmission est avéré, mais compensé par le bénéfice attendu d’une transfusion sanguine. En revanche, aucun cas de transmission avec des produits sanguins stables préparés suivant les méthodes de préparation mises en œuvre en France depuis les années 90 n’a jusqu’ici été documenté, ce qui corrobore les analyses de risque conduites depuis les années 2000 qui ont toujours conclu à un risque extrêmement limité avec les médicaments dérivés du plasma, s’il existe.
Risque de transmission de la maladie de Creutzfeldt-Jakob par le sang et ses dérivés. L’analyse de risque française au cours des 15 dernières années. Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 398–404
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