Flucelvax, nouveau vaccin antigrippal

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Publié le 21/02/2025
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Le vaccin trivalent Flucelvax viendra enrichir l’offre des vaccins antigrippaux pour la saison 2025-2026. Produit sur culture cellulaire, il peut être administré en cas d’allergie à l’œuf ou aux antibiotiques.

La culture cellulaire améliorerait la stabilité génétique des souches grippales

La culture cellulaire améliorerait la stabilité génétique des souches grippales
Crédit photo : PHANIE

Les vaccins antigrippaux actuellement disponibles en France sont produits à partir de virus cultivés dans des œufs de poule embryonnés. Et la présence possible de traces de protéines d'œuf justifie de les contre-indiquer chez les personnes présentant une allergie grave de type anaphylactique à l'œuf.

Le vaccin Flucelvax, fabriqué par le laboratoire Seqirus (filiale de CSL), présente un mode de fabrication différent. Il est obtenu à partir de virus multipliés dans des cultures de cellules de mammifères, les cellules MDCK (Madin-Darby Canine Kidney) ). Indiqué dans la prévention de la grippe chez l’adulte et l’enfant à partir de 2 ans, il se veut une alternative sûre aux vaccins à base d'œufs pour les personnes souffrant d'une allergie sévère, en particulier les enfants.

Meilleure stabilité génétique des souches grippales

Le procédé de fabrication de ce nouveau vaccin présente un intérêt en termes de sécurisation de la production : elle est indépendante de la disponibilité des œufs embryonnés et bénéficie d'un processus standardisé plus rapide.

De plus, alors qu’une efficacité sous-optimale des vaccins à base d'œufs a été signalée à la suite de plusieurs épidémies de grippe, la stabilité génétique des souches grippales semble améliorée avec la culture cellulaire. Cette technologie renforce la correspondance antigénique en garantissant une plus grande fidélité aux souches recommandées par l'Organisation mondiale de la santé.

Flucelvax permet aussi de protéger les personnes présentant une hypersensibilité aux protéines de l'œuf mais aussi à certains antibiotiques comme les aminosides, présents à l'état de traces dans les vaccins actuellement utilisés en France.

D’après une conférence de presse de Sequirus


Source : Le Quotidien du Médecin