Face au risque de résurgence virale d'Ebola chez des patients considérés guéris, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) préconise l'exclusion du don du sang et/ou de don d’organe de 12 mois après la sortie de l’hôpital pour les personnes guéries ainsi qu'un suivi ophtalmologique, neurologique et une proposition de dépistage du VIH pour les survivants. L’HCSP recommande un dépistage du virus dans le sperme ou les sécrétions vaginales 3 mois après l’apparition de la maladie puis, en cas de positivité, tous les mois ensuite jusqu’à obtention de deux résultats négatifs consécutifs à la RT-PCR dans le sperme, avec un intervalle d’une semaine entre les deux tests. Tout consultant originaire de l’un des pays touchés par l’épidémie doit faire l’objet d’un interrogatoire à la recherche d’antécédents d'infection à virus Ebola et de contact à risque avec un survivant. En cas d'antécédent, des précautions doivent être mises en place pour les actes considérés comme à risque : intervention sur gonades, AMP, don de sperme, ponction prostatique, intervention au niveau de l’œil, ponction lombaire… En cas d’urgence vitale empêchant la mise en place de cette stratégie, l’HCSP conseille de prendre contact avec l’infectiologue référent.
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