En dormant davantage, les sujets insomniaques diminuent leur susceptibilité aux idées suicidaires. Selon une étude de l’université de Pennsylvanie, pour chaque heure de sommeil supplémentaire, un niveau de risque suicidaire, modéré à élevé, est diminué de 72 %. Les chercheurs américains ont mesuré le risque suicidaire à l’aide de la Mini International Neuropsychiatric Interview. Parmi les 471 participants insomniaques recrutés, 73 présentaient un risque suicidaire, faible pour 55 d’entre eux et de modéré à élevé pour les 18 autres. Les sujets non suicidaires ont été exclus de l’analyse. Les résultats ont été ajustés sur l’âge, le sexe, l’origine ethnique, le niveau d’éducation et l’âge de survenue des premiers troubles du sommeil.
Selon les auteurs, si le manque de sommeil est connu pour être associé à la dépression, aux troubles des fonctions exécutives et à de faibles capacités de prise de décision, le lien entre un sommeil de courte durée et l’existence d’idées suicidaires n’avait été que
très peu étudié. « Ces résultats soulignent l’importance de rétablir un certain quota de sommeil », souligne le Dr Linden Oliver, l’auteur principal.
› SLEEP, supplément publié en ligne en mai 2013.
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