Des études avaient déjà montré une hyperactivité de certaines zones cérébrales de patients atteints de maladie d’Alzheimer, mais il n’existait pas encore de preuve qu’il s’agissait bien d’une stratégie de compensation, et non pas d’une hyperactivité cérébrale « aberrante ».
Dans un article récent de « Nature Neuroscience », Jeremy Elman (Lawrence-Berkeley) a fait passer une IRM à 49 patients âgés et 22 patients jeunes, alors qu’ils se soumettaient à un exercice de mémorisation. Les auteurs ont observé, chez les 16 patients âgés ayant des dépôts bêta-amyloïdes, une désactivation des régions cérébrales normalement actives lorsqu’un individu n’est pas focalisé sur une tâche. Dans le même temps, ils observaient une hausse de l’activité des régions cérébrales impliquées dans les taches réclamant de l’attention. Les patients Alzheimer allouaient donc plus de ressources cérébrales à la tache de mémorisation afin d’égaler les performances des patients sains.
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