Les oviculteurs français viennent d’alerter le Ministère de l’Agriculture de leurs difficultés : la mise en conformité avec la réglementation européenne (99/74 CE) a été réalisée par 100 % des élevages français en 2012, nécessitant 1 milliard d’euros d’investissements. Cela n’a pas été le cas d’autres pays comme l’Espagne, l’Italie et la Pologne, qui ont obtenu un délai supplémentaire, créant une situation de distorsion de concurrence au sein de l’Union. Dans le même temps, après la pénurie liée aux travaux, il y a eu surproduction, et le cours de l’œuf a connu une dramatique chute, parallèlement à une augmentation de celui des matières premières (blé, mais, tourteau de soja, soit + 38 % entre décembre 2011 et décembre 2012 pour la formule pondeuse).
Pour y remédier, la filière ovicole a créé il y a un an le label « pondu en France », apprécié des consommateurs. Elle demande par ailleurs le classement comme « produit sensible » de l’œuf pour les pays tiers qui ne respecteraient pas les mêmes règles (lire ci-contre). Une affaire hautement politique, donc.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024