Des camionnettes électriques pour transporter les prélèvements biologiques, un service de bicyclettes en libre-service pour les déplacements des médecins et des paramédicaux. Enfin, des vélos électriques gratuits pour les patients et la totalité du personnel hospitalier toutes catégories confondues. Depuis l’été dernier, l’hôpital Cisanello de Pise, s’est lancé dans le développement durable.
Objectif : réduire le taux de pollution atmosphérique et acoustique à l’aide de la mise en place d’un plan de mobilité durable. Avec cette opération, cet institut devrait être inséré dans la liste des smart hôpitaux ou hôpitaux intelligents d’ici à la mi-2016. Une première de l’autre côté des Alpes et un objectif ambitieux, compte tenu des coûts de cette opération. Compte tenu des pressions exercées par le ministère de la Santé qui demande au service public d’être le plus rigoureux possible, la direction hospitalière de l’institut Cisanello a opté pour le sponsoring.
21 édifices sur 2 kilomètres
Un premier galop d’essai avait été lancé en 2013 avec la mise en service d’une trentaine de bicyclettes de type traditionnel. Depuis la rentrée, l’hôpital a renforcé le système en introduisant des vélos électriques. « La circulation à l’intérieur de la citadelle hospitalière composée de 21 édifices étalés sur deux kilomètres, provoque des problèmes de pollution importants », confie Lucia Trillini. Chargée des questions liées à la mobilité dans l’enceinte de l’hôpital qui accueille chaque jour plus de 12 000 personnes, personnel, patients, étudiants et familles comprises, elle a géré le passage aux transports électriques. En juillet dernier, le groupe italien Askoll, spécialisé depuis 1978 dans la production de moteurs et composants électriques, a répondu à la demande de sponsorisation publiée par l’hôpital. À la fin de l’été, environ soixante bicyclettes ont été livrées et un parking utilisé pour entreposer les vélos mis à disposition des usagers qui doivent présenter une pièce d’identité et s’enregistrer. Enfin, des râteliers pour vélos ont été installés devant chaque pavillon.
Un bilan sera dressé le 31 décembre prochain. Mais la direction songe déjà à renforcer le service début 2016. L’idée est d’ajouter par exemple, d’autres dépôts et râteliers. En parallèle, l’hôpital a demandé à ses fournisseurs de contribuer à la réduction de la pollution en utilisant des moyens de transports de dimension réduite et à faible émission.
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