Selon une étude menée sur une population de patients souffrant de troubles psychiatriques, toutes pathologies confondues, le taux de mortalité est de 3 à 4 fois plus élevé qu’en population générale. Dans ce travail, CL Charrel et coll. ont comparé les causes de décès de plus de 4 000 patients souffrant de troubles mentaux ayant été hospitalisés en hôpital psychiatrique à Armentières entre janvier 2004 et décembre 2007 à ceux de la population générale (Charrel C-L, et coll. Soc Psychiatry Psychiatr Epidemiol 2014).
Pour la première fois, des données françaises exhaustives corroborent des études anglo-saxonnes qui ont établi un lien entre la pathologie mentale et surmortalité.
Sur la période étudiée, 5,1 ans en moyenne, 10,7 % de décès ont été constatés, avec une nette prédominance masculine et dans plus de la moitié des cas, de causes naturelles, en particulier cardiovasculaires et pulmonaires. Les causes de décès ne sont pas différentes entre hommes et femmes, mais par tranches d’âge : deux tiers des jeunes, entre 18 et 34 ans, décèdent de mort non naturelle, en premier lieu par suicide, 20 fois plus fréquent qu’en population générale.
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