Burn-out

Un test pour dépister qui va craquer

Publié le 16/12/2011
Article réservé aux abonnés

Un test salivaire évaluant le taux de cortisol pourrait permettre de détecter la « charge allostatique », c’est-à-dire les problèmes d’usure de l’organisme sous l’effet d’un stress chronique. Ce test est fondé sur le fait qu’une personne souffrant d’un léger syndrome d’épuisement professionnel (burn-out) présente un dérèglement hormonal avec un abaissement du cortisol, entraînant des troubles sur différents métabolismes avec des risques de diabète, de maladies cardio-vasculaires, de problèmes immunitaires. Selon l’étude canadienne, ce déséquilibre du cortisol peut être évalué sur des échantillons de salive, couplés à des questionnaires validés et des mesures de l’insuline, de la glycémie, de la tension artérielle, des paramètres de l’inflammation. Un indice de charge allostatique peut alors être établi et utilisé pour détecter les problèmes avant leur apparition. In fine, ce test peut permettre d’adapter les prescriptions, notamment en évitant certains antidépresseurs utilisés souvent dans le stress professionnel.

 Dr M. D.-A.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9060