Congrès SFR et SFETD

Editorial : Qualité

Publié le 20/02/2014
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Crédit photo : BSIP

Les vœux sont passés (quand même, une belle année 2014 à tous !), cette nouvelle année s’ouvre à nous faite de promesses, de confirmations et de craintes.

Promesses de nouvelles avancées dans les traitements des maladies rhumatologiques. Les congrès de fin d’année, aussi bien aux États-Unis que chez nous, ont permis d’envisager de nouveaux progrès thérapeutiques. En ce sens, ces résumés sont un peu frustrants, ne délivrant que quelques messages sélectionnés extraits de la masse d’informations… Retenons aussi plusieurs communications importantes sur des recommandations de prise en charge (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrites, gestes de rhumatologie interventionnelle chez les patients sous antiagrégants plaquettaires, ostéoporose cortico-induite), pivots de nos démarches d’amélioration des pratiques.

Confirmation justement dans ce domaine : le DPC des médecins est bien en marche et la rhumatologie est à l’honneur avec un Organisme de DPC validé parmi les premiers par la Commission scientifique indépendante. Le Congrès français a permis de diffuser largement cette information importante. Les rhumatologues disposent d’ores et déjà de 3 programmes pour analyser et améliorer leurs pratiques : plusieurs autres sont en cours d’élaboration et devraient prochainement enrichir ce portefeuille, ce qui est indispensable pour répondre à une demande variée, illustrant la variété de nos pratiques et de nos patients. RhumatoDPC, émanation de l’ensemble de la spécialité, est donc à la disposition de tous pour que chacun puisse valider « son DPC » et à l’écoute de tous pour le développement de nouveaux programmes.

Ce terme devrait être banni d’un éditorial écrit juste après la période des vœux ! Il faut cependant les connaître pour pouvoir les affronter et les vaincre. La baisse démographique des rhumatologues nous expose tous à des difficultés pour prendre en charge les patients dans des délais raisonnables et en toute sécurité. Les efforts de formation de jeunes rhumatologues doivent être intensifiés. Les médicaments ou dispositifs menacés dans leur remboursement ou dans leur existence sont de plus en plus nombreux, nous mettant parfois en difficulté pour traiter efficacement nos patients. Dans ces temps difficiles, il est important de serrer les rangs, de travailler tous ensemble pour transformer les craintes en promesses puis en confirmations avec, pour tous, le même objectif de qualité des soins.

Philippe Orcel

Source : Congrès spécialiste