L’Ansm rappelle « que le traitement par décontracturant musculaire est un traitement symptomatique et qu’il existe des thérapeutiques au tétrazépam dont des prises en charge non médicamenteuses ». Pour un rhumatologue à Paris, « le tétrazépam ne va pas manquer, il était utilisé essentiellement dans les lombalgies aigües sans en raccourcir l’évolution pour autant. Le bénéfice fonctionnel était faible pour un risque addictogène non négligeable, comme toute benzodiazépine ». Comme le souligne l’Ansm, les alternatives non médicamenteuses sont à privilégier telles que la chaleur, les mouvements et la mobilisation douce en kinésithérapie. D’autres décontracturants musculaires restent disponibles, le thiocolchicoside remboursé à 15 % et le méthocarbamol non remboursé. Si le tétrazépam pouvait être intéressant « en courte durée en cas d’insomnie liée à la contracture musculaire », la Haute Autorité de santé « ne souhaite pas favoriser l’usage d’une benzodiazépine dans cette indication ».
Les prescripteurs modifient leurs pratiques
Publié le 11/07/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9257
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