Berthemont, c’est d’abord la seule station thermale de la Côte d’Azur.
« Il y avait un établissement thermal datant de la fin du XIXe siècle, devenu trop petit et vétuste et qui posait des problèmes de sécurité sur un site entouré de falaises », raconte Frédéric Prades, directeur des « nouveaux » thermes de Berthemont-les-Bains, ouverts l’été dernier par le groupe Valvital. Déplacé de 800 mètres par rapport au site thermal « d’origine », l’établissement flambant neuf de 4 500 m2, conçu pour un volume de 3 000 curistes par an, se distingue d’abord par ses capacités d’accueil de haut standing. « L’originalité, c’est le côté lumineux, spacieux et confortable des locaux. En pénétrant dans le bâtiment, on a plus la sensation d’un spa que d’un centre thermal classique », souligne Frédéric Prades. « Aujourd’hui, de plus en plus de curistes sont de jeunes retraités dont la motivation est autant préventive que curative et qui s’entretiennent physiquement pour mieux vieillir. C’est une clientèle plus exigeante qui fréquente quelquefois d’autres établissements de loisir et qui veut désormais retrouver ce standard d’accueil dans les établissements thermaux », constate-t-il.
Double orientation
Le Berthemont « nouveau » reprend les deux agréments historiques de la station autour de la rhumatologie et des voies respiratoires. « On est sur des soins qui ont fait leur preuve, avec un parcours assez classique », indique le directeur des thermes. La cure conventionnée de 18 jours peut être suivie en simple orientation (4 à 6 soins quotidiens) ou en double orientation (7 à 8 soins quotidiens). Des cures courtes sont également possibles sur 6 ou 12 jours. Les cures thermales se déroulent le matin, les installations sont dédiées l’après-midi à une clientèle de bien-être et de remise en forme. L’établissement s’appuie sur une équipe de médecins thermaux dans le cadre d’un partenariat avec la maison médicale située à proximité. « Cette maison médicale emploie quatre médecins - niçois pour la plupart - qui viennent y exercer deux à trois jours par semaine. Cela nous oblige à avoir un roulement avec trois ou quatre médecins différents. On est vraiment en milieu rural, le mode de fonctionnement est un peu spécifique », confie Frédéric Prades.
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