Faire de la marche, même à un rythme modéré, permet de réduire de le risque de maladie cardiovasculaire chez des patients pré-diabétiques, selon une étude. L'étude, publiée dans The Lancet, a été réalisée sur quelque 9.300 adultes originaires de 40 pays souffrant d'une intolérance au glucose. Tous ont été invités à réduire leur poids, à modifier leur mode de vie en faisant plus d'exercice et à diminuer les graisses dans leur alimentation. Ils ont également été équipés de podomètres mesurant les pas effectués pendant une semaine au début de l'étude, puis à nouveau pendant une semaine un an plus tard.
A l'issue de l'étude, ceux qui avaient augmenté leur activité physique avaient un risque cardiovasculaire diminué de 8% pour chaque tranche de 2.000 pas supplémentaires parcourus par rapport à ceux qui n'avaient pas fait d'effort. Mais même sans rien changer à leurs habitudes, ceux qui marchent plus sont mieux protégés que ceux qui marchent peu, chaque tranche de 2.000 pas supplémentaires diminuant le risque de 10%. Des études avaient déjà démontré dans le passé que l'activité physique avait un effet non négligeable sur la santé des pré-diabétiques, mais c'est la première fois qu'une étude quantifie l'effort requis pour modifier le risque. L'OMS préconise de faire plus de 10.000 pas par jour, soit 6 à 8 km, une recommandation qui n'est respectée que par 20% des 18-64 ans en France, selon une enquête publiée en septembre dernier.
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