L'essai de l'ANRS, Ipergay, se distingue de deux autres essais récents réalisés chez des homosexuels (Iprex et Proud), et utilisant des prises en continu, par une offre de prophylaxie « à la demande », uniquement au moment de l'exposition aux risques. Il est conduit depuis février 2012 chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes très exposés au VIH. l'essai s'accompagne d'un ensemble de mesures (conseils personnalisés et rapprochés de prévention, dépistages répétés du VIH, dépistage et traitement des autres infections sexuellement transmissibles, vaccination contre l'hépatite B, distribution de préservatifs et de gel…). Les participants sont répartis par tirage au sort (randomisation) dans deux groupes : l'un reçoit du Truvada®, l'autre son placebo. Les comprimés sont pris au moment des rapports sexuels. Cette étude en double aveugle est menée actuellement chez plus de 400 volontaires en France (Paris : hôpital Saint-Louis et hôpital Tenon. Lyon : hôpital de la Croix-Rousse. Nantes : CHU Hôtel-Dieu. Nice : hôpital de l'Archet. Tourcoing : hôpital Gustave-Dron) et au Canada (CHU de Montréal).
Étude
Comment Ipergay a été conduit
Publié le 07/11/2014
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque