Pourquoi les patients se rendent si facilement aux urgences
L’engorgement des urgences est un fléau du système de santé. Lors d’une communication orale sur les soins non programmés, le Dr Sophie Assouvie (Le Robert, Martinique) a tenté de comprendre des patients qui privilégient l’appel au 15 en journée pour des situations n’exigeant pas forcément un passage aux urgences. Dans leur majorité, ils n’appelleraient pas leur médecin traitant en premier lieu à cause de son manque de disponibilité ou parce qu’ils estiment leur demande très urgente. Le Dr Benoit Cambon (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme) a pour sa part étudié les motivations des personnes consultant le service d’accueil des urgences pour des motifs relevant clairement de la médecine générale. « Les patients ne définissent plus l’urgence comme une urgence réelle mais comme une nécessité de consulter immédiatement », conclut-il. Enfin, le Dr Marie Puech (Decazeville, Aveyron) a étudié le rôle des secrétaires médicales dans le tri des demandes de soins non programmés et a identifié leurs limites en matière de compétences pour évaluer les urgences potentielles.
Soins non programmés, Samedi 6 avril
Vaccination antigrippale : les mg bons élèves
Les pouvoirs publics envisagent de rendre à nouveau obligatoire la vaccination antigrippale des professionnels de santé. En effet, alors que l’objectif de la DGS est de 75 % de couverture, les chiffres stagnent autour de 30 à 40 %. Cinq généralistes du département de médecine générale de Toulouse se sont intéressés à la couverture vaccinale antigrippale (CVA) de ces professionnels sur un bassin de santé durant l’hiver 2015-2016. Chez les libéraux, la CVA était de 17,5 %, mais les généralistes se distinguent, avec un taux à 73 % contre moins de 20 % chez les IDE ou les pharmaciens. Seuls 10 % des hospitaliers étaient vaccinés. Une motivation spécifique des libéraux pour se vacciner est la volonté de ne pas s’arrêter de travailler.
Ethique et conscience professionnelle, Jeudi 4 avril
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Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation