Sur l’épidémie qui affecte l’Afrique de l’ouest, l’OMS tire une fois de plus la sonnette d’alarme. Dans une étude publiée par le New England Journal of Medicine l’OMS assure que si rien n’est fait plus de 20 000 personnes seront infectées par Ebola début novembre. «En supposant qu'il n'y ait aucun changement au niveau des mesures de contrôle de l'épidémie», il y aura début novembre 9 939 cas au Liberia, 5 925 en Guinée et 5 063 en Sierra Leone, indiquent les experts dans l'étude.
«Nous sommes dans une troisième phase de croissance de l'épidémie» qui est «explosive», a affirmé un des co-auteurs de l'étude et directeur de la stratégie à l'OMS, le Dr Christopher Dye, lors d'une conférence de presse à Genève. Selon le dernier bilan de l'OMS publié lundi, l'épidémie d'Ebola a fait plus de 2 800 morts en Afrique de l'Ouest depuis le début de l'année, le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone étant les pays les plus touchés.
De leur côté, les CDC américains avancent des prévisions encore plus alarmistes. Jusqu'à 1,4 million de cas d'Ebola pourraient être répertoriés d'ici janvier prochain au Sierra Leone et au Liberia, deux des trois pays les plus touchés par l'épidémie, selon un nouveau modèle informatique des autorités sanitaires américaines.
Les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont indiqué mardi que le virus Ebola pourrait affecter entre 550.000 et 1,4 million de personnes dans ces deux pays d'ici le 20 janvier prochain.
Ces chiffres ne sont pas des projections, mais sont basés sur l'hypothèse selon laquelle un très grand nombre de cas de la plus grave épidémie d'Ebola depuis l'émergence du virus en 1976, ne sont pas signalés, ont précisé les CDC.
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