"Nous avons constaté une baisse de la mortalité de 35% avec l’artésunate injectable" explique le Dr Zerihun Kassa, médecin à l’hôpital de Tulu Bolo au Sud d’Addis Adeba en Ethiopie. Ce pays teste depuis 2013 un nouveau traitement contre la malaria, à base "d’artémisinine" (une plante chinoise), en lieu et place de la "quinine" habituellement utilisé pour lutter contre la maladie. "Les patients se rétablissent mieux et beaucoup plus vite" selon le Dr Kassa et ce nouveau traitement semble d’une efficacité redoutable selon l’OMS : depuis 2013, le pays aurait diminué de moitié la mortalité lié à la maladie, dans un pays ou la malaria touche 200 millions de personnes et cause 755 000 décès par an. MSF constate une baisse de 39% de la mortalité chez les adultes et de 24% chez les enfants, depuis 2013.
Pour Unitaid, organisation internationale chargée d’améliorer l’accès aux médicaments, ce nouveau traitement permettrait d’éviter 195 000 décès par an dans un pays qui avec le Nigéria, le Cameroun, le Kenya, le Malawi et l’Ouganda fait partie d’un groupe particulièrement touchés par le paludisme.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation