M. Renault, frappé du nombre considérable de tuberculeux originaires de Bretagne qui meurent dans les hôpitaux de Paris a fait, dans une intéressante thèse, la recherche détaillée des causes de cette prédisposition. L’auteur a ainsi été amené à diviser son étude en deux parties : les causes de la tuberculisation des Bretons en Bretagne et celles de la tuberculisation des Bretons émigrés à Paris. Disons immédiatement que :
1- Les statistiques démontrent que la tuberculose a notablement augmenté en Bretagne depuis cinquante ans.
2- Cet accroissement est dû à des raisons d’ordre hygiénique, d’ordre pathologique et d’ordre social, parmi lesquelles l’alcoolisme joue un rôle capital.
3- Les statistiques enseignent que les Bretons émigrés à Paris meurent surtout de la tuberculose et dans une proportion plus forte que les émigrés d’autres provinces.
4- Les causes de la tuberculisation des Bretons à Paris sont : la dépression physique et la dépression morale, engendrées par la misère, le surmenage, l’alcoolisme, la débauche et les passions tristes.
Parmi ces causes de dépression, celle qui a préoccupé particulièrement M. Renault est l’alcoolisme.
(Revue de la tuberculose, octobre 1901)
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé