5 ans de prison et 75.000 euros d'amende : c'est ce que risquent actuellement les gynécologues s'ils orientent leurs patientes à l'étranger pour y subir une PMA. Apparemment plus pour très longtemps, car la circulaire de 2013 qui interdit ce type de circuit devrait bientôt être supprimée. A l'occasion de la "gay pride" de samedi dernier, le président de la République lui-même en aurait fait la promesse à ses hôtes de la mouvance LGBT. Les représentants de SOS homophobie, Inter-LGBT et Centre-LGBT ont annoncé cette ouverture à l'issue de leur entretien avec le chef de l'Etat.
Intention confirmée lundi par Laurence Rossignol : François Hollande "a fait cette proposition à la demande des associations", "c'est une proposition qui est juste par ce qu'il n'y a aucune raison de compliquer la vie" des couples lesbiens, a déclaré la ministre des Familles, sur Public Sénat. "Le président de la République n'a fait que dire ce que nous pensons les uns et les autres, c'est qu'il n'y a aucune raison de discriminer les couples homosexuels, les couples lesbiens (...) en leur refusant l'accès à une technologie qui est ouverte aux couples hétérosexuels", a-t-elle dit.
L'accès à la PMA des femmes lesbiennes ou célibataires reste pour l'heure interdite en France. Mais les choses pourraient évoluer à plus ou moins long terme. Selon Laurence Rossignol, elle a été "freinée par la violence des réactionnaires et des conservateurs". Et ce membre du gouvernement de confirmer qu'elle-même y est favorable. "A titre personnel" et "comme de nombreux membres du gouvernement".
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