Après qu'Olivier Véran ait annoncé que l'injection entre les deux doses de vaccins à ARNm (Pfizer et Moderna) pouvait désormais se faire selon un intervalle allant de 21 à 49 jours, dans son dernier communiqué la Direction générale de la santé (DGS) reprend cette information, en ajoutant quelques précisions sur la vaccination des adolescents, et de légères modifications en particulier après une infection par le SARS-CoV-2.
Attendre au moins 2 mois après une infection
Cette instance ministérielle indique que pour les personnes ayant déjà été infectées par ce virus, le temps entre la date du test PCR ou antigénique positif et l'injection vaccinale peut être diminué. En février 2021, la Haute autorité de santé (HAS) indiquait pour ces personnes ayant contracté le virus SARS-CoV-2, qu'une seule injection était nécessaire et que celle-ci devait se faire au-delà de 3 mois et de préférence 6 mois après l'infection : « il est désormais recommandé de ne pas vacciner ces personnes avant le terme d’un délai de 2 mois après le test positif au Covid-19 », souligne la DGS.
Indications d'une troisième dose
Enfin suite à l'avis d'avril dernier du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, il avait été spécifié dans les communiqués de DGS-Urgents (43 et 52) que pour des patients immunodéprimés, une 3ème dose de vaccin, était nécessaire en spécifiant la liste des malades concernés. Aujourd'hui à cette liste s'ajoutent les patients souffrant d'une leucémie lymphoïde chronique et ceux atteints de certains types de lymphomes traités par anti-CD-20. Pour rappel, les autres malades nécessitant une troisième dose sont les transplantés d’organes solides, transplantés récents de moelle osseuse, patients dialysés, dialysés chroniques après avis de leur médecin, patients atteints de maladies auto-immunes sous traitement anti-CD20 ou anti-métabolites (cellcept, myfortic, mycophénolate mofétil, imurel, azathioprine), ou encore chez d'autres patients immunodéprimés ou porteurs d’un déficit immunitaire primitif.
Concernant la vaccination des 12-17 ans, « si l'autorisation parentale est requise (signature des deux parents, ndrl), la présence d'un parent pendant la vaccination de l'adolescent est recommandée mais n'est pas obligatoire », rappelle la DGS.
Tous ces nouveaux ajustements visent à accroître le plus rapidement possible la couverture vaccinale et à mieux protéger certains patients particulièrement vulnérables.
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