Désormais, les cancers représentent plus de 30 % des décès chez les patients séropositifs au VIH. Le dépistage dans ce contexte devient un instrument décisif pour réduire la pression. Dans cette population, les conditions de dépistage ne différent pas, comparées à la population générale pour le cancer du sein et du cancer colorectal selon une étude récente*. En revanche, celui du col de l’utérus répond à des mesures spécifiques. En effet, compte tenu du risque élevé du cancer du col de l’utérus, un frottis cervical annuel est conseillé quel que soit l’âge de la patiente. Il peut même être réalisé deux fois par an en cas d’immunosuppression sévère. Résultat, le taux de frottis est supérieur chez les femmes VIH+ (88,2 % contre 82,8 %) dans la population générale. « Les recommandations spécifiques aux femmes séropositives ont un impact favorable sur ce recours », notent les auteurs de l’étude. Simplement, la répétition annuelle du frottis devrait faire l’objet d’une plus stricte surveillance. Enfin une analyse fine révèle une participation plus importante des patients VIH+ aux programmes de dépistage lorsqu’ils sont plus diplômés.
Dépistage insuffisant du cancer du col de l’utérus chez les femmes séropositives au VIH
Publié le 03/03/2016
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Crédit photo : GARO/PHANIE
* Bulletin épidémiologique hebdomadaire du N° 5-6 février 2016.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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