Chez le patient jeune (patients âgés de moins de 65 ans), l’utilisation de telles associations aussi puissantes sont en cours d’évaluation, notamment dans les protocoles d’intensification avant autogreffe de mœlle. Le protocole CASSIOPEE a pour objectif principal d’évaluer si le fait d’ajouter du daratumumab au VTD (Velcade (bortézomib)- thalidomide-dexaméthasone) chez des patients, non encore traités, éligibles à l’autogreffe, augmente le taux de réponse complète stringente (RCs définit par une immunofixation négative, de même qu’un rapport κ/λ normal) après la consolidation et la durée de survie jusqu’à la progression de la maladie, depuis le début du traitement d’entretien par le daratumumab. Mille quatre vingt patients sont inclus dans cet essai. L’Intergroupe francophone du myélome (IFM) participe activement au recrutement des patients, 80 centres en France y sont impliqués. Les premiers résultats sont attendus pour 2019.
Les patients candidats à l’autogreffe représentent un tiers des patients traités. « Aujourd’hui, 10% d’entre eux guérissent. On souhaite à l’avenir avec des protocoles encore plus agressifs guérir 50% de ces patients qui peuvent bénéficier d’une autogreffe et dont la médiane de survie est de 10 ans. »
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation