Les pouvoirs publics ont réfléchi, suite aux propos de certaines familles de victimes qui avaient critiqué les conditions d’accueil à l’Institut médico-légal où avaient été rassemblés les corps des 130 victimes de l’attentat du 13 novembre.
Les moyens de l’IML de Paris ont donc été renforcés pour être prêt à une nouvelle attaque terroriste, a déclaré la secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes, Juliette Méadel. Désormais, l’IML peut fonctionner sept jours sur sept. Et peut désormais stocker 400 corps et en analyser 200 en une semaine.
Surtout, une réforme des normes sanitaires a été engagée depuis les attentats sur le bâtiment qui date du XXe siècle. En cas de nouvel attentat, un numéro unique sera mis en place. Les familles seront alors orientées vers un centre d’accueil installé à l’École militaire. Un officier de police judiciaire les prendra en charge pour les informer, le cas échéant, du décès d’un proche. Des personnels médicaux supplémentaires interviendront en cas de crise : 25 médecins légistes (au lieu de 10 en temps normal), des chirurgiens dentistes pour procéder à l’identification des corps par empreintes dentaires ainsi que des radiologues et quatre psychologues (au lieu de deux en temps normal).
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