« En 2018, 906 Parisiennes et Parisiens ont appris leur séropositivité contre 1 078 en 2015, soit un recul de 16 % », ont annoncé la Ville de Paris et les autorités sanitaires lundi 9 septembre à l’occasion de la première Conférence des villes engagées pour mettre fin au sida Fast Track Cities 2019. Cette diminution est attribuée principalement au dépistage et au traitement préventif de la Prep. Chez les personnes gays et bisexuelles (hommes ayant des rapports sexuels entre hommes), cette baisse est encore plus forte, soit 22 %. Selon l'association Aides, « à Paris, ville la plus touchée [par le virus], les militants de l’association, ont réalisé 3 655 Trod dont près de 1 900 en direction de HSH et distribué 1 507 autotests avec un taux de découverte de séropositivité de 1,4 %. À titre de comparaison, en 2017 ce taux est de 0,35 % pour le dépistage médical classique ». De plus, selon l'association, 2 500 personnes sont accompagnées sous Prep. Toutefois, l'association pointe une inégalité entre hommes et femmes : « Malgré cela cette baisse est nettement moins notable chez les femmes (- 3 %) et les HSH nés à l’étranger (- 13 %, soit 15 points de moins que chez les HSH nés en France ! » Alors que le débat sur la pertinence ou non de l'aide médicale d'État a été lancé par le Gouvernement, Aides rappelle l'importance de ce dispositif pour l'accès aux soins des personnes étrangères touchées par la maladie. Quant à l'ensemble de l'Hexagone, 6 400 personnes ont découvert leur séropositivité en France en 2017, un chiffre que les professionnels n'arrivent pas à faire baisser.
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À Paris, baisse de 16 % des personnes ayant contracté le VIH
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Publié le 12/09/2019
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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