La revue médicale Science Translational Medicine vient de publier les résultats d’une étude portant sur le traitement de l’hépatite C par un antihistaminique de première génération vendu aux Etats unis et abordable, le chlorcyclizine HCL (CCZ). Réalisée sur des souris chimériques greffées avec des hépatocytes humains primaires, cette étude démontre que les effets in vitro du CCZ sur le VHC sont synergiques avec ceux des anti viraux utilisés dans le traitement de cette pathologie (ribavirine, interféron alpha, telaprevir, boceprevir, sofosbuvir, daclatasvir et cyclosporine A) mais sans les effets secondaires cytotoxiques. Le mode d’action de CCZ est médié par l’inhibition d’une phase précoce de l’infection par le VHC, probablement le ciblage du mode d’entrée dans les cellules hotes.
Le CCZ est vendu sans ordonnance aux Etats unis pour 0,50 euros le comprimé. Ce « détournement » d’utilisation du CCZ pourrait apporter une solution efficace, abordable et bien tolérée au traitement de l’hépatite C. « Bien que l’hépatite C soit curable, il y a un besoin de médicaments efficaces à des coûts raisonnables » souligne le Dr Jake Liang, principal auteur de cette étude.
La cancérogénicité du glyphosate se confirme chez le rat
Implant Nexplanon : de nouvelles recos de l’ANSM en cas de migration
Santé sexuelle à l’ère du numérique : des opportunités à saisir
Covid long : la physiopathologie est polymorphique chez les patients non hospitalisés